
Les voitures volantes font toujours autant rêver et on aperçoit aujourd’hui de nombreux concepts plus ou moins réalistes voient le jour. C’est dans ce contexte que la startup NFT basée en Californie a présenté il y a peu son projet. Baptisée ASKA, cet engin volant pourrait prendre la route et les airs dès 2026.
À l’aise dans les airs et sur la route
Tirant son nom du japonais L’ASKA, qui signifie «?oiseau volant?», ressemble en effet à un volatile, avec sa structure chromée, ses vitres noires, ses courbes gracieuses et aériennes, ainsi que sa petite queue élégante.
Ce SUV qui peut déployer ses ailes (et ses hélices) permet de s’élever dans les airs de façon verticale et de voler librement, mais aussi de rouler sur la route lorsque celles-ci sont repliées vers l’arrière, sur son toit.
Son cockpit qui peut accueillir 4 personnes à son bord intégrerait un tableau de bord spécial, avec un affichage différent selon l’utilisation, dans les airs ou sur la route.
Pour voler, l’ASKA embarque des moteurs qui actionnent ses 6 hélices, à la manière d’un drone ou d’un hélicoptère.
Capable d’atteindre des pointes de vitesse à 241 km/h en vol, ce SUV polyvalent offre en plus une vitesse maximale de 112 km/h sur la route et possède une autonomie annoncée d’environ 400 km.
L’ASKA sera de nature hybride, avec des batteries électriques associées à un moteur à essence, ceci afin d’éviter les défauts de batteries dans les airs. En effet, Guy Kaplinsky, le PDG et cofondateur de NFT, déclare qu’à l’heure actuelle : « il n’y a aucun développeur de cellules chimiques au monde qui vous dirait que sa cellule ne tomberait pas en panne dans l’air et nous ne pouvons pas prendre ce risque ».
Précommandes et prérequis
Très confiante dans son projet, la jeune startup NFT propose déjà son ASKA en précommande pour les particuliers. Il sera toutefois nécessaire de verser un acompte de 5000 dollars afin de réserver le véhicule. Ensuite, il suffira de payer la somme «?modeste?» de 789?000 dollars pour pouvoir prendre les airs et survoler la route.
NFT devrait lancer des tests dès 2022 afin de perfectionner son engin et obtenir les certifications nécessaires avant de commencer la fabrication. La startup californienne entend bien vendre son ASKA sur le marché en 2026, mais elle doit d’abord présenter certaines garanties de fiabilité dans les airs.
Représentant le moyen de transport du futur, il sera nécessaire d’avoir une formation de pilote afin de s’envoler à bord de l’ASKA, ce qui en plus de son prix conséquent reste un léger obstacle.
Si ce projet voit le jour et se démocratise, il pourrait bien sonner le début d’une nouvelle ère et la fin des embouteillages.